L’agriculture urbaine, contrairement à l’image de phénomène de bobos qu’elle véhicule, s’inscrit dans une histoire très longue. Cette pratique retrouve aujourd’hui une visibilité et séduit de nombreux citadins.
D’après la philosophe Joëlle Zask, les citadins s’orientent vers l’agriculture urbaine car ils découvrent un mode de vie plus adapté à la communauté démocratique, aux pratiques de la citoyenneté ordinaire, au «bien manger» mais également aux préoccupations environnementales. Une agriculture qui a du sens et qui nourrit une politique de sociabilité démocratique, plus qu’elle n’alimente.