Après 50 années de relative convergence du contenu végétal des assiettes en Europe et en Amérique du Nord, certains pays occidentaux entament une deuxième transition nutritionnelle. Dynamisée par un intérêt croissant porté aux problématiques de durabilité, celle-ci se caractérise par une augmentation de la part des aliments végétaux dans le régime alimentaire.

Tout régime alimentaire possède une part d’alimentation végétale, plus ou moins grande selon la culture, la disponibilité des produits, les modes, ainsi que les choix, moyens économiques, préférences et idéologies de chacun. Une portion qui a largement évolué au cours des 50 dernières années… et évoluera sans doute largement autant dans les 50 prochaines années.

Alors que les travaux de prospectives se multiplient et alertent sur le défi qui consiste à nourrir toujours plus de Terriens sur une planète aux ressources limitées, de nombreux pays, comme le Canada et le Brésil, ont mis à jour leurs recommandations alimentaires en mettant en avant l’importance d’une alimentation contenant majoritairement des produits d’origine végétale.

Bien qu’il n’existe pas de recommandations unifiées à l’échelle européenne, les pays de l’Union n’échappent pas à ce mouvement.

La Fondation Louis Bonduelle vous propose un état des lieux des niveaux de consommation d’aliments végétaux en Europe (notamment en France et en Russie) et en Amérique du Nord, une analyse des facteurs influençant l’alimentation végétale de l’Occidental d’aujourd’hui, ainsi qu’une projection du contenu de nos assiettes dans le futur.