Les activités de la Fondation Louis Bonduelle visent à sensibiliser ses différents publics sur des comportements durables et responsables, tels que la lutte contre le gaspillage alimentaire, les approches plus résilientes de l'agriculture ou encore l’alimentation respectueuse de l’environnement.
La production alimentaire mondiale représente une menace pour la stabilité du climat et la résilience des écosystèmes, c’est-à-dire de leur capacité à résister à la pression du changement climatique. Elle est l’un des principaux facteurs de dégradation des ressources et de transgression des limites que la nature peut tolérer. Ce sombre tableau est malgré tout éclairci par une perspective de plus en plus étayée par le monde scientifique: l’amélioration des pratiques de production pourrait bien contribuer à répondre aux enjeux de 21e siècle…
À travers des actions de terrain, mais également du soutien à la recherche et à des projets locaux, la Fondation Louis Bonduelle agit depuis de nombreuses années pour encourager des comportements durables et respectueux de l’environnement.
Les multiples facettes de l’agriculture durable
Comment parler des pratiques de production alimentaire durables sans tout de suite penser à la permaculture? Elle permet de mettre en place et de concevoir des systèmes résilients et durables, répondant aux besoins des humains, en imitant les stratégies de la nature. Grâce à l’approche permaculturelle, les sols stockent du carbone en augmentant son taux de matière organique et en améliore la biodiversité.
Découvrez 4 astuces de terrain pour se lancer dans la conception permaculturelle grâce à cette infographie développée par la Fondation Louis Bonduelle!
D’autres pratiques ont également un impact positif sur l’environnement. C’est notamment le cas de l’agriculture urbaine, qui participe à rendre les villes plus durables. Elle permet en effet le développement des chaînes courtes d’approvisionnement, elle apporte du soutien à la biodiversité des écosystèmes urbains ou encore améliore de la qualité de l’air des villes. C’est pour ces raisons que la Fondation Louis Bonduelle a mis cette pratique à l’honneur à l’occasion de l’Appel à projets «Les cultures alimentaires: mutation et perspectives» et des Rencontres de 2018, intitulées «Ville et agriculture: rapprochement ou distanciation».
Revivez les Rencontres 2018 grâce à notre couverture détaillée de l’évènement!
Réduire l’empreinte écologique à travers l’alimentation
La Fondation Louis Bonduelle a également rédigé de nombreux articles pour sensibiliser à l’importance d’adopter une alimentation saine ayant un moindre impact négatif sur l’environnement. Vous vous demandez si ces deux facteurs sont conciliables? Consultez notre article «Alimentation durable ou équilibrée: faut-il choisir?».
Comment lutter contre le gaspillage alimentaire?
La Fondation s’est engagée dans un combat contre le gaspillage alimentaire. Chaque année, ce n’est pas moins d’un tiers de la production alimentaire mondiale qui est perdue ou gaspillée, exposant ainsi une pression considérable sur les ressources naturelles. La Fondation met donc un point d’honneur à mettre toutes les informations dont elle dispose à la portée de tous. Elle dévoile aussi de nombreuses astuces et pistes d’action pour enrayer ce phénomène, notamment par le moyen d’un e-book interactif sur le sujet.
Retrouvez notre monographie et notre infographie sur le gaspillage alimentaire!
Des comportements durables pour atteindre les objectifs de la commission EAT-Lancet
Ces sujets qui animent la Fondation, tels que la production alimentaire, l’alimentation ou encore le gaspillage alimentaire sont également ceux qui sont dans le viseur de la commission EAT-Lancet, dont le rapport est paru en janvier 2019.
En effet, pour nourrir sainement près de 10 milliards d’individus à l’horizon 2050 tout en préservant la planète, la commission appelle à adopter des actions de grande ampleur qui sont:
- Une amélioration majeure des pratiques de production
- Une transition globale vers une alimentation saine
- Une réduction conséquente des pertes et du gaspillage alimentaire
D’après les scientifiques, ces actions permettront de maintenir le réchauffement climatique sous le seuil de 1,5 degré, fixé en 2015 par les UN Sustainable Development Goals (SDGs) et l’Accord de Paris. Ils précisent néanmoins qu’aucune de ces actions prises isolément de peut suffire à atteindre les objectifs fixés. Seule la combinaison de ces actions pourra avoir un véritable impact.