Le topinambour 
La châtaigne 
Potager: cultiver la lentille 
Plus une famille accorde de l’importance aux repas partagés ensemble, plus les habitudes alimentaires des adolescents et des jeunes adultes ont tendance à être équilibrées. Selon une nouvelle étude, ce constat reste vrai, peu importe le niveau de fonctionnement de la famille.
Télévision, smartphone, tablette,… de nombreuses distractions viennent rivaliser avec le traditionnel temps passé à table avec ses proches. Et pourtant, ce temps a des vertus qu’il ne faut pas sous-estimer. De nombreuses études ont en effet montré que des repas en famille plus fréquents sont associés à une amélioration de la qualité de l’alimentation chez les adolescents et les jeunes adultes.
Impact du niveau de fonctionnement familial
Dans une récente étude, des chercheurs canadiens ont interrogé des adolescentes et des jeunes adultes américains vivant chez leurs parents sur la fréquence à laquelle ils s’asseyaient à table pour prendre le repas avec leurs parents, ainsi que sur leurs habitudes alimentaires.
Pour la première fois, les chercheurs se sont également intéressés à la manière dont la famille fonctionne, afin de déterminer si cela affecte la relation qui lie la fréquence des repas familiaux et la qualité de l’alimentation. Pour ce faire, ils ont examiné comment les membres de la famille gèrent la routine quotidienne, communiquent et se connectent émotionnellement.
Plus de fruits et légumes avec les repas pris en famille
Les résultats indiquent que les jeunes qui prennent leur repas en famille sont plus susceptibles d’avoir une alimentation de meilleure qualité, et ce quel que soit le niveau de fonctionnement de la famille. Ces jeunes consomment davantage de fruits & légumes, moins de fast-food et de plats à emporter et, pour les garçons, moins de boissons sucrées par rapport à ceux qui ont l’habitude de prendre des snacks sur le pouce ou de manger de leur côté. D’après les chercheurs, les repas partagés en famille réduisent les occasions de manger à l’extérieur et sont souvent plus équilibrés que les repas consommés en dehors de la maison.
Ces recherches constituent une piste importante pour lutter contre l’obésité. En effet, l’adolescence est une période déterminante pour développer des habitudes alimentaires saines et l’augmentation de la fréquence des repas en famille pourrait bien y contribuer! De quoi encourager les familles à préparer ensemble et à partager les repas et en bonus, resserrer les liens familiaux!